Un pays blessé
La Serbie souffre toujours des conséquences des bombardements de l’OTAN et ne se laisse pas embrigader dans une haine belliqueuse contre la Russie
par Rudolf Hänsel*
(26 juillet 2024) «Là où je me sens bien, là est ma patrie», dit la sagesse populaire. Pour l’auteur, la Serbie est ce lieu, sa patrie d’adoption depuis des années. Or,
la Serbie est depuis longtemps considérée comme un «Etat voyou» par la presse occidentale. A l’époque de Slobodan Milošević, l’Etat balkanique était considéré comme le pays ennemi par excellence – désormais, le président Aleksandar Vučić ne se démarque pas non plus de Vladimir Poutine avec suffisamment de fermeté, ne se laisse pas aller à une rhétorique agressive de l’ennemi, mais exhorte plutôt à la paix.