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La rédaction

Suisse

De Charybde en Scylla

Dans la «guerre des roses» entre les Etats-Unis et l’UE, la Suisse se range du côté de Bruxelles – s’éloignant plus encore de sa neutralité

par Michael Straumann*

(28 mars 2025). Ces derniers mois et ces dernières semaines ont été marqués par une profonde discorde entre Washington et Bruxelles. Tout d’abord, le discours de J.D. Vance à la Conférence de Munich sur la sécurité a fait sensation, lorsqu’il a fait la leçon à l’élite politique d’Europe occidentale. Puis, la dispute publique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale a suivi, qui s’est terminée par l’annulation de la participation des Etats-Unis à l’aide militaire à l’Ukraine. La réaction de l’Union européenne a été sans équivoque: la loyauté envers Kiev s’est intensifiée. L’UE a pris le relais des Etats-Unis pour fournir les armes.

Règlement sanitaire international (RSI)

Certains parlementaires suisses ne baissent pas les bras

Le rejet du RSI requiert aussi l'engagement des citoyennes et des citoyens

par le Dr Sabine Vuilleumier-Koch*

(28 mars 2025) Avant le 19 juillet 2025, le Conseil fédéral doit faire usage de son droit de «Opting-out» et ainsi rejeter les amendements au «Règlement sanitaire international» (RSI) (2005) de l'«Organisation mondiale de la santé» (OMS). Cela permettrait au Parlement fédéral et aux électeurs d'examiner les amendements et leurs effets sur la politique nationale de santé dans le cadre d'un processus démocratique. Jusqu'à présent, le Conseil fédéral ainsi que la majorité des membres du Conseil national et du Conseil des Etats refusent de lancer ce processus. Mais des politiciens courageux et des organisations du mouvement des droits civiques ne baissent pas les bras.

L’ingéniosité de Trump face à la Russie et à l’Iran

par M.K. Bhadrakumar,* Inde

(21 mars 2025) Ces trois dernières années, Moscou a affirmé qu'elle était exposée à une menace existentielle en raison de la guerre par procuration menée par les Etats-Unis en Ukraine. Mais au cours des six dernières semaines, cette perception de la menace s’est largement dissipée. Le président américain Donald Trump a tenté héroïquement de changer l'image négative de son pays et d'en faire un pays à mi-chemin entre «ami» et «ennemi», avec lequel Moscou peut entretenir des relations amicales malgré une méfiance ou une aversion fondamentale.

Allemagne

Préparatifs de guerre

«Les psychopathes actuellement au pouvoir veulent plonger leurs populations dans le malheur»

par Wolfgang Bittner,* Allemagne

(21 mars 2025) En prenant mon petit déjeuner le 11 mars, je lis dans mon journal local des informations sur les préparatifs de guerre, et j'en ai le souffle coupé. «Nous sommes la plaque tournante pour l'OTAN», peut-on y lire. «En cas de conflit, la Basse-Saxe serait un centre logistique pour la Bundeswehr», et avec le «plan d'opération Allemagne», le Land se prépare à une «éventuelle confrontation militaire».

Neutralité ou OTAN?

Assemblée constitutive du «Mouvement pour la neutralité»

par Daniel Funk, «Transition News»

(21 mars 2025) Le 9 mars dernier, le «Mouvement pour la neutralité» («Bewegung für Neutralität») a été fondé à Soleure. Le premier objectif de cette nouvelle organisation est d'aider l'Initiative populaire fédérale sur la neutralité à dépasser les clivages politiques, afin que la neutralité soit inscrite dans la Constitution fédérale.

Le lent déclin de la diplomatie suisse

Mais tout espoir n’est pas perdu

par Guy Mettan,* Genève

(21 mars 2025) Incapable de forger un consensus, la Suisse a dû abandonner l’organisation du sommet humanitaire sur la Palestine. Quand se rendra-t-elle compte que ce n’est pas en sautant comme un cabri en criant «Multilatéralisme! Multilatéralisme!» et en sortant de sa poche quelques millions pour sauver des ONG imprudentes qu’on va sauver la Genève internationale et la place de médiation suisse?